Les monnaies et les lingots sont des moyens efficaces pour diversifier ou faire de la spéculation. Toutefois, il ne faudrait pas pour autant faire du n’importe quoi. Comme pour toutes formes de placement, investir dans l’or doit être fait avec minutie.
L’or permet d’atténuer les impacts liés à une baisse des grandes monnaies, l’inflation ou une crise financière. Sa valeur est toutefois très dynamique et il faut procéder avec précaution. Il est conseillé de choisir un portefeuille de matières premières à travers un fonds spécialisé. La possession d’or physique sous forme de monnaie ou de lingots présente des inconvénients en termes de conservation et stockage. Pour finir, il faudrait se rappeler que les métaux précieux ne rapportent pas de rendement et sont fortement imposés à la sortie. En outre, les banques sont peu enclins à les vendre.
L’or est un symbole fort de puissance et de richesse dans l’inconscient collectif. À travers l’histoire, cet actif n’a cessé d’émerveiller et de préserver un attrait mystique. Il attire donc la convoitise de tous indépendamment de la civilisation. Néanmoins, il est à noter qu’avec l’explosion de la finance au 19ème et 20ème siècles, investir dans l’or physique est désormais vu comme étant une pratique archaïque. De nos jours, les investisseurs consacrent peu de métaux précieux dans leurs allocations de portefeuille. Est-ce pour autant la fin du métal jaune ? Pas du tout ! L’or est souvent placé au devant de la scène dès que l’on évoque une période de crise financière.
Les particuliers les plus aisés peuvent acquérir un peu d’or physique afin de diversifier leurs placements. Toutefois, on ne doit pas dépasser 5% des actifs de son portefeuille. Un individu qui anticipe une augmentation du niveau général des prix, va privilégier davantage d’or dans son allocation.
À ce jour, quelque 10% des Français posséderaient environ 3.000 tonnes d’or. Ceci équivaudrait à 120 milliards d’euros environ. Les pièces et lingots sont souvent transmis en héritage et font souvent office de valeur refuge. À envisager certes, mais il faut tout de même être très prudent.