L’objectif d’une assurance-vie, qui est un placement flexible et adapté à tous, est d’épargner sur le court, le moyen ou le long terme. Il invite donc le souscripteur à l’alimenter, de préférence régulièrement, afin d’atteindre les objectifs qu’il s’est fixé en souscrivant à ce placement financier. Voici les différentes manières de faire grandir votre argent par le biais de ce produit d’épargne.
Les versements programmés
Vous versez de l’argent – sous forme de primes ou cotisations – de manière régulière dans votre assurance-vie. Vous déterminez à l’avance le montant et la périodicité des sommes que vous souhaitez verser, par exemple mensuellement, trimestriellement, à une fréquence bimestrielle ou encore chaque année.
Cette option est intéressante pour ceux qui perçoivent des revenus stables, tels que les salariés et les travailleurs indépendants. Il suffit alors de déterminer le montant à dégager des revenus mensuels ou trimestriels, par exemple, et de les injecter dans le contrat.
Les avantages : le contrat fructifie de manière efficace, notamment si les taux d’intérêt sont élevés. Cette option est particulièrement profitable pour ceux qui souhaitent préparer leur retraite ou afin de faire face à l’inflation.
Attention, car un calendrier de versement est préétabli avec l’organisme assureur. Un retard de 10 jours qui suit la date prévue du versement est notifié par ce dernier, qui vous envoie en principe une lettre recommandée avec accusé de réception. Si, à l’échéance mentionnée dans le courrier, vous n’avez pas encore alimenté votre contrat, celui-ci pourrait être résilié pour insuffisance de valeur de rachat.
Pour mettre en place des versements programmés, vous devez définir à l’avance le montant de vos cotisations, la fréquence de leur versement ainsi que les arbitrages, c’est-à-dire la destination de votre épargne en termes de réinvestissements. Vous pouvez choisir de multiples supports, en fonction de vos objectifs de rendement, pour faire fructifier l’argent que vous injectez dans votre assurance-vie. Il peut alors s’agir d’obligations (d’entreprises ou d’État), ou encore de placements financiers qui sont des OPCVM (organismes de placements collectifs en valeurs mobilières). À cette liste s’ajoutent les fonds d’investissements alternatifs qui incluent, entre autres, les produits pierre-papier, c’est-à-dire que vous placez votre argent dans de l’immobilier géré par un tiers : il est donc question d’un placement collectif également.
Votre assureur vous communique l’évolution de votre épargne, à votre demande. Si vous avez souscrit à des placements risqués, celui-ci vous en informe à l’avance et vous alerte en cas de perte de performance conséquente et sur le long terme d’une classe d’actif à laquelle vous avez souscrit. Toujours est-il qu’il vous appartient de réaliser vos propres suivis, en particulier si vous avez choisi le mode de gestion libre – à la différence de la gestion sous mandat (ou gestion pilotée).
Les versements libres
En ce qui concerne les versements libres, ce sont ceux que vous aurez injectés dans votre assurance-vie en fonction de votre capacité d’épargne. Pas de contrainte donc sur la périodicité, ni même sur le montant que vous versez. L’option versements libres est adaptée aux épargnants ne disposant pas de sources de revenus réguliers – par exemple les étudiants ou encore les jeunes venant d’intégrer pour la première fois le marché du travail. Toujours est-il qu’un minimum de versement est requis au moment de la souscription. Informez-vous également des frais prélevés, de même que des rendements, afin d’anticiper la qualité de l’évolution de votre épargne.
Pour terminer, notons que l’assurance-vie accepte aussi le versement en une seule fois. Cette option n’est intéressante que pour une somme plus ou moins conséquente afin que la capitalisation soit intéressante. On parle alors de prime unique, et cette option convient à ceux qui souhaitent faire fructifier leur capital sur de multiples supports en guise de diversification.